Lettre entrelacées (7)
Babette, non, pitié, le 6 entre parenthèses, 7 aujourd'hui, est seulement le nombre d'articles consacrés à ces deux lettres entrelacées (juste parce que je suis trop paresseuse pour me creuser la tête pour trouver un titre différent à chaque fois, sourire).
J'étais en effet enseignante avant de prendre ma retraite très tôt, et la broderie est comme tu disais si bien une "passion dévorante", sourire.
Je brode toujours avec un tambour, les monogrammes "serrent" le tissu sinon et on obtient des plis fort disgracieux que plus rien ne fait disparaître après. Pour les broderies qui n'ont pas trop de volume, je déplace le petit tambour au fur et à mesure ; si on ne le met qu'au moment de broder et qu'on l'enlève dès que l'on s'arrête, l'écrasement est infime. Par contre, pour des réalisations très en volume et très grandes, comme ces lettres entrelacées, je commence au milieu et j'utilise des tambours de plus en plus grands parce que l'écrasement serait visible. Là, j'en suis à un tambour de 21 cm de diamètre, et pour la fin de ces lettres, je serai contrainte d'utiliser mon tambour de patchwork. Je préfère, et de loin, utiliser un petit tambour et le déplacer quand c'est possible, les grands sont plus lourds et fatiguent beaucoup plus le bras, et la broderie est moins aisée suivant l'endroit où elle est placée dans le tambour. J'en profite pour répondre à Françoise aussi, oui, je coupe des aiguillées pas trop longues, sinon le fil risque de s'emmêler et de toute manière, à force de passer et de repasser dans le tissu, il s'use et perd de son brillant et de sa tenue s'il est coupé trop long.